[center]Je montre un visage souriant, je dis que je vais bien, je chante, je ris, je vis… Mais au fond de moi, le gouffre s’agrandis. J’en rêve, j’en pleure, j’ai peur. Est-ce que mes amies pourraient le voir ? Y tomber ? Ne plus jamais m’apercevoir ? Je suis terrifiée à l’idée de me perdre dans ce labyrinthe. Car mes sentiments ne sont plus clairs, car ils ont changés, car il est apparu. C’est vraiment effrayant…
Je ne me rappel plus à quel moment mon cœur à commencer à battre plus fort lorsqu’il posait sur moi son regard froid et inexpressif. Je ne sais plus quand la température semblait explosée lorsqu’il était la. Je n’arrive plus à me souvenir du moment où mon corps tremblait lorsque je pensais qu’il pourrait franchir la porte. C’est affligeant…
Mais la je suis perdue… Je ne sais plus… J’espère tellement une chose si improbable… je ne sais plus ce que je dois prier… Qui devraient gagner ? L’amour que je nourrissais pour mon ami est parti, la flamme soufflé par le souffle que j’ai sentie de Lui dans mon cou… un souffle qui m’a semblé rafale ! Une de celle que l’on aperçoit qu’une fois dans sa vie, une de celle qui disparait, détruit, s’oublie.
Je le sais pourtant, que le combat qui se déroule devant moi est important. Qu’il n’appartient pas au camp auxquels j’appartiens. Pas celui auxquels je devrais croire. Je sais ce qu’il convoite. La fin de mon monde ! Mais je sais aussi ce qu’il est !
C’est pitoyable d’être prisonnière de ses souvenirs lorsque l’on sur le point de perdre ! De toute façon quoiqu’il advienne, je perdrais. J’ai beau croire à mes belles paroles. Ne pas abandonner ! Comment chanter l’espoir si le ciel est déjà noir ? J’en perdrais un… Et ce même si je garde les mains jointe…
Oui, je prie ! Que puis-je faire d’autre ? Je prie pour une seule raison… Quoiqu’il arrive j’aimerais garder ses souvenirs gravé en moi… Même si beaucoup me pèse encore, d’autre me sont précieux ! Une améthyste de la plus haute importance ! Tout comme ses deux émeraudes me traversait l’âme.
Oui, jamais je ne veux perdre ce que je sais. Les rêves de le voir sourire ou heureux sont déjà envolés avec mes espoirs, mais je veux a tout prix conserver ce dont je me souviens. Lorsque ses mains m’ont effleuré quand il m’a donné ce bracelet censé me retenir loin de ma vie… Lorsque nous mangions ensemble… Lorsque qu’il me protégeait contre ses malgré tout ennemis… Je veux même garder la douleur que j’ai ressentis lorsque de son regard émeraude toujours aussi froid, il n’a pas voulu comprendre mes sentiments…
Il le sait, il le sait depuis longtemps, depuis le début sans doute ! Puisqu’il a comprit mon corps avant moi ! Puisqu’il l’a sans doute admis avant moi ! Puisqu’il y a réfléchit avant moi ! Parce qu’il est lui tout simplement ! Vous saviez qu’un chiffre peut faire peur ? Prenait le quatre par exemple…
Le quatre qui se trouve a présent à nu devant moi… Lui ayant retiré sa veste en lambeau depuis longtemps… Le même chiffre qu’il me montra jadis pour m’épouvanter ! Mais même le trou n’égaler la frayeur que j’ai de le perdre… Le combat continue sous mes yeux embués…
Mon ami combat, mon amour se bat… ils se battent, se régissent, se mesurent… L’un va perdre, l’autre gagnera… D’un cotés ma vie, de l’autre mon cœur… le sang m’éclaboussent…
J’ai beau essayer de deviner je ne sais pas. Ce sang n’est sans doute pas le mien… Après tout je ne ressens aucune douleur digne de devancer celle de ma poitrine… Je ne devine pas… Les chocs des sabres ne s’estompent pas… je n’aperçois pas… Les deux ne formant plus qu’un bien trop vite pour mon regard affaiblis… Mais je ne sais pas si mon cœur est prêt à en accepter la réponse… pourtant il le faudra bien, car le perdus tombe quelque mètres la bas… Mon cœur flanche, Ulquiorra ne se relève pas…
Un sabre se lève, prêt à achever l’ennemi, m’arracher ma raison, m’arracher mon cœur… Mais mon corps bondis, mes lèvres remuent. Elles supplient, sollicitent, conjurent…
[color:21d6=lightseagreen]- KUROSAKI-KUN !!![/color]
Comme je le pensais mon cœur n’était pas prêt, et mon corps le protège. Mes larmes se mêlent à son sang, mes prières se muant en hurlement silencieuses… la vie ne devrait pas se changeait ainsi… Mais je sais que je ne désire personne d’autre que lui, quel qu’en soit le prix… la lame du roux s’arrête brusquement, effleurant ma joue…
[color:21d6=lightseagreen]- Inoue…[/color]
Je sens que Lui, sous moi, tremble. Non de peur, j’en suis certaine, mais c’est comme si il accueillait le mien. Même si cette vive douleur me transperce je n’en perds pas ma résolution, pas même si je sais que la lame de celui que j’aime vient de me priver de ma vie… Car malgré tout, j’ai encore en moi tout ses souvenirs ! Et ce souffle…
[color:21d6=lightseagreen]- C’est le seul moyen que j’ai trouvé…[/color] murmure t’il au creux de mon oreille
Ce sont les seuls paroles encore cohérente que j’arrive encore à comprendre… même si le vent m’indique que mon ami hurle pourtant…
Je ne sais pas pourquoi mon cœur semble en paix, je n’aurais su faire un choix entre ma vie ou mon cœur, mais lui y a répondu… Sans doute beaucoup mieux que moi je ne l’aurais jamais su !
[color:21d6=lightseagreen]- Merci… Ulquiorra…[/color]
Sans doute aurais je dû utiliser ce qu’il me rester de mon corps pour lui souffler une nouvelle fois mon amour, mes sentiments, mais je n’ai pas put. Je protégeais tout ce que je voulais… Mes amies ne se perdrait pas, mes souvenirs resterait avec moi, tout comme lui venait de le décider… Et puis cette réponse…
Aurais je pus rêver de meilleure fin que de voir celui que j’aime me répondre ? Aurais je pus seulement deviner qu’il allait m’offrir ce baiser pour me dire au revoir ? Parce que même si toutes les sensations semblent s’être éteintes en moi, je ne pourrais pas oublier les sensations de ses lèvres brulantes coulant en moi… Les sentiments de sentir sa langue s’immiscer entre mes lèvres…
Oui j’ai bien fait de le remercier… Parce qu’à présent nous partons ensemble… Oui sans doute… Puisque enfin plus rien ne me ronge, ses bras ne m’entourent ils pas pour me protéger ? Oui… Puisque de toute façon mon monde ne s’effritera pas, mes amies ne seront-elles pas saine et sauve ? Certainement… Et de toute façon, je suis morte avec lui ce jour la, dans ses bras, gardant cette image en moi…
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